• Chapitre 5

    4. Les pirates

     

    Bien! Nous voici donc, à la quatrième histoire de mes chroniques. Dans cette histoire, pas de Romains, ni de Grecs ou de Vikings. Ce récit comme l'indique le titre va parler de pirates. Oui, des pirates! C'est bien ça. On ne peut pas dire mieux. Je ne crois pas pouvoir oublier cette histoire.

     

    Une des plus intéressantes que j'ai eue. Ces mercenaires des mers étaient vraiment incroyables. Pillant les bateaux qui croisaient leur route. Entretenant une légende autour d'eux pour que les gens en aient peur et bien évidemment ça marchait. Quoi de mieux que des histoires à faire tomber de peur n'importe qui que celles de ces pirates ?

     

    A l'époque où cette histoire s'est déroulée, les gens croyaient à tout ce qu'on leur disait. N'importe quelle histoire qu'on leur racontait aussi peu vraie soit-elle, était crue par n'importe lequel de ces paysans ou ces gentilshommes de bonne famille. S'en était presque ridicule.

     

    Je ne saurais dire exactement la date de cet événement. Je ne m'en souviens pas. Je crois qu'elle se déroulait entre le seizième et le dix-septième siècles. Mais peu importe, la chronologie n'a plus d'importance maintenant. Je ne la respecte pas. Mes histoires me reviennent dans le désordre mais dans un sens, ce n'est pas plus mal.

     

    Je disais donc, qu'à cette époque, des pirates faisaient le tour des mers avec leur navire. J'étais intrigué par ces pillards, mettant sur leurs bateaux des voiles noires  et un drapeau à tête de mort sur leur navire en signe de différence. Ca ma faisait rire qu'ils se prennent pour la mort alors que la mort elle-même ne leur avait autorisé.

     

    J'aimais les hommes qui étaient au devant de tout. Et eux, l'étaient. Utilisé ainsi, mon signe de reconnaissance était très jouissant et c'est ce qui me poussa à aller pour la énième fois sur terre afin de les rencontrer. Rencontrer ces personnes qui font leur propre loi et qui ne dépendent que d'eux-mêmes.

     

    J'allais donc sur terre, me souciant guère encore une fois des recommandations de mon cher Laïolas. C'était amusant la façon dont, il avait peur de ce qui pourrait arriver au royaume. De toute façon, je ne partais pas pour très longtemps. J'ai déjà retenu la leçon et je ne me fais pas avoir deux fois. Je lui disais donc que le royaume n'allait pas dépérir en une heure.

     

    Après avoir entendu encore les gémissements de mon serviteur, j'allais rejoindre les pirates sur leur navire. J'y étais allé en soirée. La nuit était déjà tombée et la pleine lune éclairait le navire. Fallait-il que je sois discret ou non? Ce n'est pas vraiment mon genre. Je voulais voir le capitaine de ce navire. Je me posais sur le pont. Il y avait très peu de personne.

     

    J'avançais dans la pénombre de la nuit, me guidant que par les rayons de la lune. Il me fallait trouver la cabine pour sans aucun doute trouver ce que je désire. J'arrivais presque à la hauteur de la cabine en face de moi, j'avais l'intuition que c'était la sienne, quand on me mit un couteau sur la gorge. Comme accueil, ce n'était pas fait avec politesse.

     

    -Qui êtes-vous? Demande mon agresseur.

     

    -Et vous qui êtes-vous?

     

    J'adore répondre à une question par une autre question. La plupart du temps, c'est très mal pris et j'aime ça. Je n'étais pas vraiment là pour qu'on m'aime. D'ailleurs, c'est lui m'avait attaqué par derrière. J'avais au moins le droit moi aussi de savoir qui m'avait pris par surprise. Je n'allais pas tarder à le savoir.

     

    -Je ne crois pas que vous soyez en très bonne posture pour me poser ce genre de questions.

     

    -En effet, jeune homme.

     

    Il serrait un peu plus son couteau contre ma gorge. Je sentais presque la lame sur ma peau. Un peu plus loin et elle commençait à m'entailler la peau. Ca m'aurait sûrement fait quelque chose de savoir ça si j'avais été un mortel mais comme je ne l'étais pas, son couteau ne me faisait nullement peur. J'aurais même put (pu) lui retirer cet objet tranchant en deux secondes mais ça me faisait rire de le laisser croire qu'il avait l'avantage.

     

    -Vous ne devez pas être plus âgé que moi. Ne m'appelez pas jeune homme.

     

    -Vous ai-je offensé, monsieur?

     

    -Pas plus que ça. Vous vous rendez bien compte que vous n'êtes pas dans une très bonne position?

     

    -Je le sais bien.

     

    -Je pourrais vous tuer sur-le-champ.

     

    J'avais envie d'éclater de rire. Sa sûreté paraissait, on ne peut plus claire dans sa voix. Je ne pouvais tenir et laissais échapper un rire. Je l'avais vexé en faisant cela car il resserra un peu plus encore son couteau et là, je pouvais vraiment sentir la lame froide sur ma gorge.

     

    -Ne vous moquez pas, monsieur, dit-il.

     

    -Pourquoi ne me tuez-vous pas? Après tout, vous avez toutes les clés en main. Il suffit d'appuyer un peu plus fort sur votre arme. Je n'en ai pas moi-même. Je ne peux donc rien faire.

     

    Pour l'engager dans cette voie, j'appuyais volontairement mon cou contre cette lame qui se trouvait depuis un long moment déjà contre ma peau. Je pouvais sentir qu'elle commençait à me trancher la gorge mais je ne sentais rien. Peut-être un petit picotement mais rien d'autre.

     

    -Vous êtes fou, me dit-il. Vous seriez prêt à me laisser vous tuer?

     

    -Je n'ai pas vraiment le choix. Dites-moi seulement une chose avant de me tuer?

     

    -Quoi?

     

    -Je peux savoir votre nom?

     

    Je le sentis se raidir. Sa main serrant un peu plus sa dague. J'attendais qu'il se décide. Je me demandais pendant un moment, s'il savait comment il s'appelait mais il se décida enfin à me le dire.

     

    -Je m'appelle Ryû Akuma et je suis le capitaine de ce navire.

     

    -Tiens, c'est vous que je cherchais. Mais dites-moi, votre nom signifie le Dragon du diable, n'est-ce pas?

     

    -C'est exact. Alors vous me cherchiez? J'aimerais bien savoir l'identité de la personne qui a osé s'introduire sur mon bateau sans ma permission?

     

    -Shinigami? Ca vous va comme réponse.

     

    Il se raidit encore plus à l'évocation de mon nom. Je crois qu'il n'avait pas conscience que je ne lui disais pas de mensonge.

     

    -Shinigami? Si vous étiez Shinigami, pourquoi ne m'avez-vous pas désarmé? Vous en avez le pouvoir non?

     

    -Ca m'amusait de vous faire penser que vous étiez supérieur à moi.

     

    Sans un mot, je me retournais vite et m'emparais de sa dague. Elle ne se retrouva bientôt plus sous ma gorge mais sous la sienne. Il n'avait rien vu. Il avait seulement subi ne sachant quoi faire, ni comment réagir à ce qu'il venait de se passer.

     

    Le capitaine Ryû s'était vite retrouvé à terre, son propre couteau sous sa gorge. Les autres pirates qui avaient eu l'air de nous entendre arrivèrent en quelques secondes sur le pont du navire. Je menaçais toujours leur capitaine, tandis qu'eux me mettaient en joue avec leurs armes à feu. Une magnifique perspective que celle-là.

     

    -Que disiez-vous? Je ne suis pas Shinigami? Repris-je. Eh bien soit, si vous le souhaitez, je ne suis pas lui.

     

    Je m'approchais de lui me mettant à genoux à ses côtés et mon visage au-dessus du sien. J'avais envie de voir à quoi ressemblait le cher capitaine que j'avais tellement envie de voir. Je fus stupéfait par ce que je vit Ces yeux bleus, c'était ceux qui me hantaient dans mes rêves. C'étaient ceux de mon Romain, de mon Grec, de mon Français. Ces yeux, je les voyais sans cesse. Je ne pouvais les oublier et lui les avait. C'était Heero.

     

    Toujours aussi beau. Quelque petit changement étant donné l'époque mais il était en tout point égal à Heero, Herus, l'inconnu et Odin. Je le rencontrais à nouveau. Il me regardait se demandant pourquoi je le fixais comme ça. Il ne pouvait pas comprendre ce qu'il représentait à mes yeux.

     

    Son visage semblait prendre une teinte de peur. Je ne compris pas tout de suite pourquoi. Je ne me rendais pas compte de ce que je faisais. J'avançai plus près de son visage. La lune éclairait son visage et je le voyais comme s'il faisait jour.

     

    -Shinigami, dit-il. Vos yeux ne sont pas humains.

     

    Après ces mots, je m'aperçus que c'était mes yeux qui l'effrayaient. La couleur améthyste avait toujours inspiré de la crainte à tout le monde car ce n'était pas dans la norme. Et surtout, il était asiatique. Dans ses légendes, Shinigami auraient des yeux sortant de l'ordinaire. Je le prouvais bien non? Je l'aidais à se relever sans un mot. Les pirates m'avaient toujours en joue.

     

    -Baissez vos armes, ordonna Ryû. Suivez-moi, me dit-il.

     

    Quand il me dit ces derniers mots, il ne me regarda pas. Avais-je eu raison de lui révéler ma véritable identité? Je n'en savais rien. Nous entrâmes dans sa cabine sous les regards méfiants et intrigués de son équipage. Ryû m'indiqua un siège où je pouvais m'asseoir et j'y pris place.

     

    Je le regardais. Il n'avait plus l'air aussi sûr de lui. Je trouvais ça dommage. J'avais remarqué qu'il était plus petit que moi. Il avait dû sûrement être sur la pointe des pieds quand il m'avait menacé. Je savais que je ne pouvais rester encore longtemps. Notre petite altercation m'avait pris pas mal de temps.

     

    -Ne soyez pas si crispé, dis-je.

     

    -Je ne suis pas crispé.

     

    J'en riais presque. Son attitude contrastait complètement avec la façon qu'il avait de parler. Incroyable et vraiment superbe étaient les mots qui le caractérisaient.

     

    -Je ne voulais pas vous effrayer. Qui vous dit que je ne vous mens pas et que je ne suis qu'un simple mortel qui a seulement eu la chance voire la malchance d'avoir des yeux de démons ? Car c'est bien ainsi que vous les voyez, n'est-ce pas?

     

    Je me levais et m'avançais vers lui. Il recula par réflexe.

     

    -Ne vous éloignez pas. Je ne vous ferai pas de mal. Je suis venu ici pour vous voir et vous parler.

     

    -Pourquoi moi?

     

    -Pourquoi vous? Si vous ne le savez pas vous-même, quel intérêt aurais-je?

     

    Il ne répondit pas. Je ne sais pas s'il comprenait exactement de quoi je lui parlais. Le silence s'installa un moment puis, je le sentis reprendre un peu plus confiance en lui.

     

    -Je vois. Alors Shinigami serait intéressé par des pirates comme nous?

     

    -Exact. Vous êtes les terreurs de votre époque. Votre nom fait déjà frémir n'importe quel mortel sur terre. Ton nom a toi peut déjà faire frémir n'importe qui sait parler japonais. Le Dragon du diable. C'est tellement vrai.

     

    -En fait, tout ce que vous me dites. Je le sais déjà. Que pouvez-vous m'apporter que je n'ai déjà?

     

    -Beaucoup plus de choses que tu n'en as déjà, à commencer par ça.

     

    Je m'approchais de lui et posais mes lèvres sur les siennes. Hum! Il avait une bouche exquise. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'avais fait cela mais je savais que je ne pouvais pas lui résister. Il m'avait déjà sans le savoir. Je ne voulais pas aller que dans un simple contact lèvres contre lèvres. Je lui demandai donc l'accès de sa bouche avec ma langue.

     

    Il n'avait pas vraiment l'air de refuser mes avances. Au contraire, il m'engagea à aller plus loin et accéda à ce que je désirais. Nos langues se frôlèrent puis se touchèrent avec plus d'insistance. C'était mieux que je ne pouvais espérer. Quand enfin, nous nous arrêtâmes, je le regardais avec insistance.

     

    -Ne croyais pas, dit-il, que c'est avec ça que vous allez me convaincre. Concrètement que pouvez-vous m'apporter?

     

    Je me sentis vexé pendant un moment mais me repris. Il voulait prendre le dessus mais ce n'était (c'était) sans compter sur celui que j'étais. Je lui fis un sourire, qui le fit trembler légèrement. J'étais satisfait du résultat.

     

    -Vous avez raison. A vrai dire, j'étais venu ici par simple curiosité. J'avais juste envie de vous rencontrer.

     

    -Vous vous ennuyez là où vous êtes, n'est-ce pas?

     

    -Vous avez repris beaucoup d'assurance, dites-moi.

     

    La porte s'ouvrit brusquement, et un des pirates entra en trombe.

     

    -Capitaine, navire anglais en vue.

     

    -J'arrive. Chargez les canons, nous allons attaquer. La nuit est assez claire pour le faire. Nous ferez-vous l'honneur Shinigami de prendre part à la bataille? Je vais vous montrer ce que les pirates du «Fushichô Kuroi» savent faire.

     

    -Le «Phénix noir»? Intéressant comme nom de navire.

     

    -Venez, dit-il.

     

    Nous sortîmes de sa cabine. Tout l'équipage était à pied d'œuvre. Ca promettait un spectacle bien réjouissant. J'allais certainement me régaler de cette mutinerie. Ryû me donna deux armes, un pistolet et une épée. Je l'en remerciais d'un signe de tête. Je voyais le navire ennemi arrivé à notre hauteur.

     

    Pourquoi attaquaient-ils la nuit? Etaient-ils inconscients? En pleine nuit le navire pirate avait largement l'avantage. Il arriva près de nous.

     

    -Laissez-le venir, ordonna le capitaine.

     

    -Qu'avez-vous l'intention de faire? Demandais-je.

     

    -Rien, laissons les attaquer.

     

    -Vous êtes fou?

     

    -Non! Tout est prêt.

     

    Le bateau commença à attaquer le navire. Je le sentais bouger dans tous les sens. Je me demandais bien pourquoi le capitaine avait fait ça. Il se laissait faire sans bouger. Quelques secondes après, les tirs s'arrêtèrent. Pourquoi? N'avaient-ils déjà plus de munitions dans le camp adverse? C'était peu probable.

     

    -Ils ont réussi. A l'abordage, cria Ryû.

     

    Tout le monde prit d'assaut le bateau ennemi mais eux aussi le firent. Nous nous battîmes sur les deux bateaux. J'avais compris la stratégie du capitaine. Il avait déjà envoyé des pirates de son équipage pour empêcher les tirs, après restait plus qu'à attaquer en face-à-face, puis, je suppose qu'il avait prévu de faire sauter le navire adverse en lui envoyant ses boulets de canons.

     

    Tout en réfléchissant à ce plan assez astucieux je dois l'admettre, je me battais contre des Anglais. J'avais vraiment en horreur cette tenue rouge et blanche. Elle était vraiment ridicule et extrêmement voyante. La plupart du temps, je donnais des coups d'épée, tranchant souvent les gorges ou plantant mon arme blanche dans le cœur de ces soldats.

     

    Du sang partout. Je ne devais pas me mêler à ça et pourtant. Je faisais un carnage. Je m'amusais. J'aimais tuer. Je savais même, que certains iraient me rejoindre. Je pensais à mon royaume et me demandais combien de temps, j'étais resté sur terre? Plus d'une heure, je n'en doutais pas. Ca voulait peut-être dire que j'étais devenu humain.

     

    Je devais alors être plus prudent que prévu. Une seconde d'inattention et un soldat me faisait une entaille au bras. Je ne pus m'empêcher de lâcher un cri de douleur. Ma rage contre ce soldat qui avait osé faire ça, ne fit que s'intensifier et je lui coupa la tête. Je me battais mais je sentais que je faiblissais. Ryû s'approcha de moi.

     

    -Shinigami n'a pas l'air en forme aujourd'hui.

     

    -Ai-je oublié de te préciser que si je restais trop longtemps sur terre, je devenais humain?

     

    -Je crois que c'est un oubli, bien fâcheux. Ne faiblis pas quand même. Je ne voudrais pas te ramasser à la petite cuillère. Tu dois encore me montrer la suite des perspectives que nous avons abordées avant d'être dérangés.

     

    Je souriais. Je voyais bien ou il voulait en venir. Nous continuions à nous battre sans relâche tout en parlant. Décidément, il me plaisait vraiment. J'étais très mal en point. Les soldats anglais commençaient à prendre l'avantage. Je tombais à terre. Etait-ce ainsi qu'allait mourir Shinigami? Ironie du sort non? Un des soldats allait me porter le coup fatal quand mon Japonais aux yeux bleus s'interposa et prit le coup à ma place.

     

    -Nooooooonnnn, criais-je.

     

    Ryû tomba à terre. Il n'était pas mort mais aller sûrement l'être bientôt. Je me relevais, mes yeux n'exprimant que de la colère. Je sentais l'énergie venir à moi. Mes yeux s'éclairèrent avec intensité. Je pris l'arme du capitaine et commença par tuer l'homme qui avait osé porter la main sur celui que je voulais.

     

    -Personne n'a le droit de toucher à ce qui m'appartient.

     

    Je le tuai lentement. Il vit la mort en face. Je souriais, toujours sadiquement. J'y prenais du plaisir. Je voyais la peur se figer sur son visage.

     

    -Tu vas aller rejoindre la mort.

     

    Il mourut avec souffrance, de la terreur se lisant sur son visage. J'avançais et tuais tous les ennemis qui se trouvaient sur mon passage. Il n'y eu bientôt plus d'Anglais sur le navire pirate. Nous lançâmes les boulets de canons et coulâmes le navire ennemi. Après avoir observé ce feu d'artifice qui se jouait devant moi, je rejoignais, mon capitaine japonais. Je le prenais dans mes bras. Il semblait si froid. Il respirait encore.

     

    -Je suis désolé, lui murmurais-je. C'est ma faute.

     

    -Non! J'étais content de vous rencontrer. Je ne regrette rien. J'ai fait ce que je voulais. Je vais sûrement venir vous rejoindre maintenant.

     

    -Non, quand on sauve une vie, on rachète la sienne même si la vie que l'on sauve est celle de la mort en personne. Vous allez vous réincarner, vous aurez une autre vie.

     

    Il me souriait. Je regrettais d'être venu dans un sens mais dans un autre, j'étais content. J'avais revu ces yeux bleus. Il cracha un peu de sang et s'en alla dans un dernier souffle. Je le laissais à ses compagnons et partis. Laïolas m'avait retrouvé. Je me demande encore comment il fait pour toujours me retrouver. Ce jour-là, il était là et m'avait ramené.

     

    Ryû était mort pour me sauver. Il avait sauvé la mort. Qui aurait pu croire une chose pareille ? Je souriais en revenant dans mon royaume. Je savais que j'allais le revoir. Je le savais. Ainsi se termine cette histoire, en espérant que vous l'ayez appréciée. Rendez-vous au prochain chapitre.


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